Eline Enriquez-Bouzanquet (suppléante 2e circo du Gard) a été agressée mercredi soir vers 23 heures.
La jeune femme a été frappée de 2 coups de poing au visage, vers 23h, devant son domicile de Saint-Dionisy dans le Gard. Elle a été hospitalisée. Le candidat UMP de la 2e circonscription du Gard, Etienne Mourrut, condamne l'agression. "Ceux qui ont fait ça sont des salopards" a t-il déclaré. Selon lui, il aurait été menacé.
Une enquête est en cours.
Eline Enriquez-Bouzanquet a tenu ce jeudi à disculper ses adversaires politiques, affirmant qu'ils ne peuvent "être tenus responsables".
"Si je reste choquée psychologiquement et atteinte physiquement par cette agression, j'écarte toute hypothèse selon laquelle nos adversaires politiques sur la circonscription pourraient en être tenus responsables", assure Mme Enriquez-Bouzanquet dans un communiqué adressé à l'AFP.
"Je remercie toutes les personnes qui m'ont témoigné leur soutien et leur sympathie suite à l'agression dont j'ai été hier (mercredi) victime. Je reste fidèle à mes idées de droite et déterminée à ce qu'aucun député de gauche ne soit élu", ajoute-t-elle.
Retour sur l'agression
La candidate a reçu deux coups de poing au visage et des coups de pied alors qu'elle
était au sol. L'agression a été accompagnée de propos racistes, l'homme reprochant
à sa victime le maintien au second tour du député sortant UMP qui favorise la candidate
socialiste et par conséquent l'immigration.
Le préfet du Gard a proposé une protection à Etienne Mourrut pour les denriers jours de campagne électorale. Le candidat UMP aux Législatives a refusé.
Etienne Mourrut, député sortant, est en compétition avec Gilbert Collard (FN) et Katy Guyot (PS) pour le poste de député de la 2e circonscription du Gard à l'Assemblée nationale.
Au premier tour, le 10 juin, Etienne Mourrut (UMP) est arrivé 3e. Il a décidé de se maintenir au second tour de dimanche prochain dans une triangulaire FN/PS/UMP.