Un an à rechercher des photos de l'époque, des articles de journaux, des témoins et acteurs de mai 68. A Nîmes, les militants cgtistes se sont attachés à mettre en perspective les 50 ans de cette révolution sociale.
Ils accrochent le fruit de leur travail, un an à rechercher des photos de l'époque, des articles de journaux, des témoins et acteurs de mai 68. Ces militants cgtistes se sont attachés à mettre en perspective les 50 ans de cette révolution sociale.
Il y a eu une répression policière extrêmement violente dans la nuit du 10 au 11 mai 1968.
Années 60, le malaise est déjà palpable avec notamment la décolonisation et les répressions qui en découlent, 150 à 200 Algériens tués lors d'une manifestation à Paris, des étudiants sont arrêtés alors qu'ils protestent contre la guerre du Vietnam, en réaction l'université de Nanterre est occupée, puis la Sorbonne, là aussi des violences.
"Il y a eu une répression policière extrêmement violente dans la nuit du 10 au 11 mai 1968. La CGT a alors appelé les autres organisation syndicales à une réunion pour protester" rappelle Jean Vanhaute, Président institut d'histoire sociale du Gard CGT.
A Nîmes, Alès, c'est tout le Gard qui se retrouve dans la rue
Dès le 13 mai, le feu gagne les régions. A Nîmes, Alès, c'est tout le Gard qui se retrouve dans la rue. Le mouvement ouvrier rejoint ainsi la contestation estudiantine, il prend une telle ampleur que tous les secteurs, publics comme privés sont touchés par le mécontentement. "Les occupations d'usines ont commencé à Courbessac puis à Perrier entre le 16 et le 17 mai. puis la lutte s'est propagée à l'ensemble du département du Gard avec à peu près 90.000 salariés en grève. Une centaine d'usines occupées. Toutes les usines en grève, explique Alain Balme, IHS CGT du Gard.
Résultat : Augmentation des salaires aux Salins du midi d'Aigues-Mortes, ainsi que pour tout le secteur de la métallurgie, le textile, +30% pour les ouvriers de la marque Eminence, des jours fériés payés. Les acquis pour le Gard sont nombreux.Puis la lutte s'est propagée à l'ensemble du département du Gard avec à peu près 90.000 salariés en grève.
Un an à rechercher des photos de l'époque, des articles de journaux, des témoins et acteurs de mai 68. A Nîmes, les militants cgtistes se sont attachés à mettre en perspective les 50 ans de cette révolution sociale.