Fortes perturbations en vue à Nîmes, dans le Gard, où les agriculteurs manifestent leur ras le bol en ville. Dans leur collimateur : crise énergétique, sécheresse, suradministration et interdiction de certains produits phytosanitaires. Le réseau de bus Tango devrait être fortement perturbé. Au Vigan, le perron de la sous-préfecture a été arrosé de fumier.
Dans le Gard, la priorité de la FDSEA et des jeunes agriculteurs est d'obtenir des mesures pour contenir la flambée des prix de l'énergie et des carburants. Les agriculteurs réclament l'accès au gasoil "bleu" moins taxé, comme les pêcheurs, et un bouclier sur les tarifs de l'électricité.
Concernant les produits phytosanitaires interdits en France mais autorisés dans d’autres pays européens, ce syndicat agricole réclament une taxe sr ces produits traités et importés "de manière conséquente et discriminatoire, afin que les produits d’origine France restent les plus compétitifs" peut on lire sur leur communiqué.
Les manifestants se sont rassemblés devant la chambre d'agriculture à Nîmes ce mardi 21 février, avant de défiler en ville où le réseau Tango bus devrait être fortement perturbé.
Un premier arrêt a eu lieu devant les locaux de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) du Gard, où des pieds de vignes ont été incendiés;
Plusieurs secteurs de la capitale gardoise seront concernés : rond-point du CHU, secteur Mas des Agriculteurs, Avenue Kennedy, Boulevard Jean-Jaurès, secteur Imperator, Boulevard Victor-Hugo, avenue Feuchères, secteur de la préfecture.
Une première action a déjà eu lieu au Vigan tôt ce mardi 21 février, comme en atteste ce tweet de la FDSEA 30, où les agriculteurs en colère ont déposé un imposant tas de fumier aux portes de la sous-préfecture.
Mobilisation nationale
Cette manifestation, qui devrait réunir plusieurs centaines d'exploitants, est la déclinaison locale d'une semaine d'action nationale.
Objectif : interpeller l'Etat avant l'ouverture du salon de l'agriculture à Paris, ce samedi 25 février.