Lundi 9 septembre 2019, les secouristes de la CRS des Alpes ont redescendu d'un sommet emblématique du massif des Écrins, des restes humains. Ils pourraient appartenir à un jeune alpiniste de 22 ans, parti en solitaire il y a... 43 ans et originaire du Gard, Jean-François Benedetti.
C’est une histoire vieille de 43 ans... Celle de Jean-François Benedetti, étudiant et natif de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard.
Le 25 juillet 1976, le jeune homme disparaît, alors qu’il fait l'ascension en solitaire de l’aile froide, sur un glacier du massif des Ecrins, en Isère.
Cela peut paraître incroyable, mais ce 9 septembre 2019, les sauveteurs en montagne de la CRS des Alpes de Grenoble ont retrouvé à 3.000 mètres d’altitude les restes d'un corps humain qui semble être le sien... 43 ans après.
Lundi 9 septembre 2019, les secouristes de la CRS des Alpes ont redescendu d'un sommet emblématique du massif des Écrins, des restes humains. Ils pourraient appartenir à un jeune alpiniste de 20 ans, parti en solitaire il y a... 43 ans et originaire du Gard, Jean-François Benedetti.
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©F3 LR : S.Béchir et E.Terpereau
Des recherches qui aboutissent 43 ans après le drame
Les recherches après avoir été déposé par hélicoptère ont été périlleuses. Elles sont rendues difficiles à cause de chutes de pierres dues au recul du glacier.
Les secouristes ont été aidés dans leurs investigations grâce aux découvertes de Michel Baud.
Michel Baud, également gardois, était un ami du disparu, et surtout son compagnon de cordée. Mais le jour de son accident, Jean-François effectuait une escalade en solitaire.
Depuis la disparition de Jean-François Benedetti en 1976, Michel Baud n’a jamais cessé de croire qu'un jour, le glacier long restituerait la dépouille de son ami.
Il s’est alors rendu 5 fois sur les lieux du drame entre 2004 et 2019.
Il y a 10 jours, Michel repère le sac à dos orange de son ami qu’il avait déjà aperçu en 2014 et cette piste sera la bonne. Une équipe part finalement lundi en repérage héliporté comme l'explique un des 2 membres de l'expédition :
Une équipe part finalement lundi en repérage héliporté comme l'explique un des 2 membres de l'expédition.
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©F3 Alpes
Dans la mesure où aucune autre disparition n’a été signalée dans ce secteur, les restes retrouvés semblent être ceux du Gardois.
Laurent Soulier, le commandant de la CRS-Alpes de l'Isère précise que les résultats de l’analyse ADN devraient confirmer l’identité du cadavre. Le corps a finalement été retrouvé "grâce" au réchauffement climatique des dernières décennies et donc au recul des glaciers.
Le site a également beaucoup changé d'aspect et évolué en 40 ans.
Laurent Soulier, le commandant de la CRS-Alpes de l'Isère.
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©F3 Alpes
Au moment de sa disparition, en 1976, Jean-François Benedetti avait 22 ans. Il était en 4e année d'études dentaires.
C’était aussi le fils de Georges Benedetti, décédé en novembre dernier. Georges Benedetti qui était médecin et a été maire de Bagnols-sur-Cèze de 1977 à 1989, mais aussi député, sénateur et préssident du conseil général du Gard, entre 1981 et 1994.