Les gendarmes du Gard recherchent toujours activement la jeune femme de 18 ans disparue le mercredi 25 janvier 2023 à la Grand Combe, dans les Cévennes. Le procureur de la République à Alès confirme que la piste de l'enlèvement avec séquestration est désormais la plus probable.
Elle n'a pas donné signe de vie depuis cinq jours. Elle a été aperçue pour la dernière fois le mercredi 25 janvier 2023 à 11h à la Grand-Combe, petite commune au nord d'Alès dans le Gard. Les gendarmes sont toujours à la recherche de Sihem Belouahmia.
Des recherches menées notamment ce dimanche par la brigade de recherche de la gendarmerie d'Alès, qui a fait appel à un chien Saint-Hubert et son maître, venus des Bouches-du-Rhône.
La jeune femme est âgée de 18 ans. Elle mesure 1,69 m. De corpulence normale, elle a les cheveux bruns et raides d'une longueur allant jusqu'au milieu du dos et elle a les yeux marron. Les gendarmes précisaient dans l'appel à témoins lancé sur les réseaux sociaux qu'elle était "vêtue d'un pull marron en laine, d’un pantalon de couleur noire et de baskets claires". Toute personne disposant d'informations pouvant aider les enquêteurs était invitée à appeler le 17. Mais les enquêteurs ne croient plus désormais à une simple disparition.
La piste de l'enlèvement avec séquestration
Dimanche 29 janvier, dans la soirée, le procureur de la République à Alès a en effet confirmé à France 3 Occitanie que "des éléments nouveaux, des éléments de contexte et d'entourage, laissent penser qu'il s'agirait plus probablement d'un enlèvement avec séquestration plutôt que d'une disparition inquiétante."
François Schneider ne souhaite pas en dire plus à ce stade de l'enquête, mais il indique que la Section de recherche de la gendarmerie de Nîmes est saisie. Des auditions sont toujours en cours et des investigations "techniques" vont également être conduites sur place.
L'enquête pour "disparition inquiétante" a été officiellement requalifiée lundi 30 janvier en "enlèvement et séquestration". Sa mère et son cousin ont lancé un appel aux potentiels ravisseurs. "Je pardonne, je pardonne mais qu’ils me rendent ma fille. Que ma fille rentre à la maison vivante, c’est tout !" a imploré Nahima Belouahmia, la mère de la jeune femme.,