Pas de blocages pour les "gilets jaunes" du Gard ce lundi 3 décembre : place au dialogue. Ce matin, un petit groupe composé d'une dizaine de militants rencontrait le député Olivier Gaillard à Quissac. Dans l'après-midi, c'est la députée Françoise Dumas qui les recevaient à Nîmes.
Des députés La République en Marche du Gard qui tendent la main, pour éviter un embrasement sur le terrain. C'est l'image politique du jour à Quissac et Nîmes.
A l'image de la députée de la Manche, Sonia Krimi, la première à avoir tiré la sonnette d'alarme, de plus en plus de députés de la République en Marche ouvrent leurs portes aux gilets jaunes, comme Françoise Dumas à Nîmes.
A la rencontre de Françoise Dumas...
Peut-être que dans le flot médiatique, les réformes de fond ne sont pas suffisamment expliquées" avoue la députée LREM du Gard.
L'élue du Gard, Françoise Dumas ajoute : "On doit mener des réformes mais on doit en même temps créer les conditions pour laisser le moins possible de gens sur le bord du chemin" .
Une discussion s'est alors instaurée.
... Président des villes ?
Françoise Dumas reconnaît que les besoins à Bessèges ne sont pas ceux de la région parisienne. Qu'il faudrait apporter un accompagnement plus important et plus précis selon les territoires.Pour la député de la majorité, le cas par cas à besoin de temps. Selon elle, les réformes ne doivent pas en souffrir pour autant.
Marre du matraquage fiscal
Face à la député, les "gilets jaunes" comme Pierre Igier ont évoqué les différents sujets sur lesquels ils veulent que le gouvernement change de politique : "Nous sommes matraqués fiscalement dans notre pays, on est le pays d'Europe où les taux sont les plus élevés après le Danemark. Et pour ce petit peuple qui est mal payé ça devient très dur".
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