Fin mars, trois enfants ont découvert des ossements au fond d’un puits à Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard. C’est là que Lucas Tronche a disparu il y a trois ans. Mais les ossements sont en fait d’origine animale.
Ces derniers jours, des spécialistes de la police scientifique ont mené des analyses pour déterminer l’origine (animale ou humaine) d’ossements retrouvés au fond d’un puits à Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard.
Les os ont été découverts le 24 mars par trois enfants alors qu’ils jouaient dans un champ, où se trouve le puits. Alertées, les mamans des enfants ont cru reconnaître des ossements humains : "des vertèbres, une hanche, des côtes, un fémur", rapporte Midi Libre.
L’affaire a été prise au sérieux par la police, qui n’a pas exclu un lien avec la disparition de Lucas Tronche.
Mais ce dimanche 8 avril, les proches de la famille de cet adolescent disparu à Bagnols-sur-Cèze le 18 mars 2015 ont annoncé sur Twitter que la découverte faite dans le puits n’a aucun lien avec cette disparition :
"Il s’agit d’ossements animaux (source Police)"
⚠️DÉCLARATION
— Lucas Tronche (@SOSLucasTronche) 8 avril 2018
« Suite au récent article paru dans Midi Libre le 7 avril 2018, nous vous informons qu'il n'y a aucun lien entre la découverte faite dans un puits dans la zone de Berret et la disparition de Lucas. Il s'agit d'ossements animaux (source Police). » #lucastronche
Lucas avait 15 ans au moment où il s’est volatilisé. Trois ans après sa disparition, la mobilisation pour le retrouver reste très importante. Le 17 mars dernier, une mosaïque géante "pour ne pas oublier" a été réalisée à Bagnols-sur-Cèze, avec la photo de Lucas.
La piste Nordahl Lelandais a été récemment évoquée. Les derniers éléments de l'enquête ont montré qu'il n'était pas dans le Gard au moment des faits, mais pour le procureur de Nîmes la piste n'est pas totalement écartée pour autant.