Alors que la préfecture du Gard a publié, il y a quelques jours, un arrêté invitant à économiser l’eau pour des raisons de sécheresse, la plus grande menace reste le risque d’incendie. Pour les sapeurs-pompiers du Gard la vigilance est de mise, une mission prévention a été mise en place.
Les sapeurs-pompiers du Gard sont fortement mobilisés pour limiter le risque d’incendie dans le département.
Une mission prévention a été mise en place. Pendant 12 heures, les pompiers sont chargés de veiller sur les massifs.
En tout, 8 camions citernes sont dispatchés dans tout le Gard. Chaque engin dispose d'un réservoir de 4 000 litres disponible. Un dispositif qui fait ses preuves selon, Eric Maligue, Chef de groupe des sapeurs-pompiers :
Depuis quelques jours, les sapeurs-pompiers du Gard constatent une augmentation du nombre de départs de feu, ce vendredi, ils décomptaient 21 départs de feu en une seule journée.
Il y a eu de nombreux départs de feu qui ont rapidement été maitrisé grâce à ces points un peu stratégique dans le département, des engins ont pu intervenir rapidement et éteindre ses débuts d’incendie.
Le reportage d'Esmeralda Terpereau et Cécile Banasik
Un dispositif de prévention axé aussi sur la sensibilisation de la population a été mis en place.
Pendant leur surveillance, les sapeurs-pompiers positionnés sur les lieux touristiques rappellent quelques conseils et précautions pour prévenir les risques d'incendie aux enfants notamment.
Le préfet du Gard rappelle que l’emploi du feu (cigarettes, barbecue, lanternes célestes…) dans les massifs forestiers et jusqu’à 200 mètres autour est strictement interdit du 15 juin au 15 septembre Les fortes chaleurs associées aux rafales de vent nécessitent la plus grande vigilance.
#FeuxDeForêts : la prévention est l'affaire de tous !
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 16 juillet 2017
Signalez tout départ de feu en appelant le 18 ou le 112 https://t.co/BFS1npBvYB pic.twitter.com/YiStPOxd7t
Pour rappel, l’année 2016 a été marquée par 86 feux de forêt représentant 83 hectares brûlés. Le dispositif de surveillance estivale avait été activé pendant 72 jours.