Il manifeste dans la capitale du Gard dans le cadre de la mobilisation lancée par son syndicat pour la hausse des salaires et du pouvoir d'achat. Ce jeudi 10 novembre, Philippe Martinez est allé à la rencontre des personnels du CHU de Nîmes, avant de défiler dans les rues de la ville.
Après la mobilisation du 10 octobre dernier, un nouveau mouvement social est prévu ce jeudi 10 novembre à l'appel de la CGT. Au chapitre des revendications : la hausse des salaires et la revalorisation du pouvoir d'achat pour tous. Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT est à Nîmes dans le cadre des préparatifs du congrès fédéral du syndicat qui se tiendra l'an prochain.
Le malaise des soignants
Ce jeudi matin, il est allé soutenir les personnels du CHU de Nîmes. Comme partout en France, le secteur hospitalier manque de personnel. "Ici comme ailleurs, ils y a un manque criant d'emplois. Est-ce parce que c'est un secteur très féminisé ? Les salariés du secteur hospitalier sont victimes d'une disparité salariale hommes/femmes criante."
Plus personne ne veut venir à l'hôpital car c'est la galère. C'est un métier à vocation. J'ai croisé des infirmières en larmes qui m'ont dit "je ne peux plus travailler, je m'en vais". On les empêche de bien faire leur travail. C'est dramatique.
Philippe MartinezSecrétaire général de la CGT
"L'hôpital n'est pas un endroit où l'on doit gagner de l'argent mais un endroit où l'on doit soigner", ajoute le chef de la CGT qui fustige "l'exigence de rentabilité des technocrates des ministères", pour le secteur hospitalier.
Hausse générale des salaires
"La hausse générale des salaires, c’est plus de cotisations pour la Sécurité sociale. C’est donc des moyens supplémentaires pour soigner, éduquer les enfants, être protégé·es en cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de handicap. C’est aussi mieux vivre et vieillir à la retraite", demande la CGT.
L'augmentation des salaires, du Smic et l’indexation automatique de tous les niveaux de rémunération sur le coût de la vie, c'est l'autre revendication principale du syndicat.
Ce matin 300 personnes ont défilé à Alès. Des manifestations sont prévues à la mi journée à Montpellier Mende, Narbonne et Nîmes