Robert Plant, un ressortissant britannique de 36 ans, sera jugé à partir de ce mercredi 18 décembre, devant la Cour d’appel d’Avignon pour l'agression sexuelle et le meurtre d'une mère de famille qui faisait du jogging, en 2013 à Nîmes.
C’est dans le quartier de Courbessac que le cadavre d’une trentenaire est retrouvé en janvier 2013. Sur place, la police découvre une scène de crime sanglante. Le médecin légiste relève de nombreuses blessures à l'arme blanche, notamment une large "plaie d'égorgement" de 15 cm.
Un crime "sanglant"
Le visage de la victime est très abîmé et ensanglanté, et elle porte une plaie au niveau du front, sur les joues, le menton, le ventre ainsi que des blessures de défense au niveau de la main gauche. Des traces d'agression sexuelle sont également constatées.
À proximité du corps, un cutter sans capuchon, dont la lame est sortie au maximum. À l’époque, les pistes sont encore floues. Un portrait-robot de l’auteur présumé du meurtre est établit par les services de police sur la base notamment de témoignages et de traces ADN. Rapidement Robert Plant, un résidant du Chemin des sangliers est mis en examen.
L'accusé condamné à 30 ans d'emprisonnement en 2017
En avril 2017, Robert Plant comparaissait devant la Cour d’assises de Nîmes. À la question de la présidente "Reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés?", l'accusé, a répondu "non". Il nie totalement les faits qui lui sont reprochés.
Il est à l'issue de son procès, condamné à 30 ans de prison. La cour, qui a également imposé à Robert Plant un suivi socio-judiciaire de 10 ans, l'a déclaré coupable tout en reconnaissant une "altération du discernement" du trentenaire mise en avant par les experts psychiatres qui ont diagnostiqué une "schizophrénie simple".
Désormais, un nouveau volet de cette affaire s’ouvre à partir d’aujourd’hui à Avignon, devant la Cour d’appel.