Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, candidat à sa propre succession

Lors d'une conférence de presse à son domicile, Jean Paul Fournier a annoncé qu'il était candidat aux municipales de 2014 pour briguer un nouveau mandat à la ville de Nîmes.

Condamné en 2010 à 15.000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêt par la cour d'appel de Nîmes dans une affaire immobilière, il est depuis avril dernier suspendu pour un an de ses décorations.
C'est ce que prévoit le code de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite suite à une condamnation.

Jean-Paul Fournier, 67 ans est maire de Nîmes depuis 2001.

En lice pour un 3e mandat nîmois

Le sénateur (UMP) Jean-Paul Fournier, 67 ans, a annoncé son intention de briguer un troisième mandat de maire de Nîmes, poste qu'il occupe depuis 2001, mardi lors d'une conférence de presse à son domicile.
Il a annoncé sa candidature deux jours après qu'une centaine de personnes de la société civile l'ont appelé, dans une page de publicité parue dans le Midi Libre, à renoncer à se représenter. Et à laisser M. Yvan Lachaud (UDI, ex-Nouveau
Centre) conduire une liste d'union de la droite et du centre.
Ancien député et actuel adjoint au maire en charge des finances, M. Lachaud a affirmé ne pas avoir initié cette démarche.
"Je suis persuadé que nous irons à l'union, sinon nous ne gagnerons pas. Je suis sûr qu'Yvan Lachaud, qui est un homme intelligent, viendra avec son équipe", a répondu mardi Jean-Paul Fournier, prêt à laisser à son adjoint en cas de victoire le fauteuil de président de l'agglomération de Nîmes Métropole qu'il occupe également depuis 2001.

En signe d'avertissement, M. Fournier a rappelé qu'en 1995, une guerre fratricide entre le maire (UDF) Jean Bousquet et son premier adjoint Camille Lapierre avait entraîné une quadrangulaire avec le FN et une liste d'union de la gauche, menée par le communiste Alain Clary, qui l'avait emporté avec 35,5% des suffrages.
M. Fournier pourrait affronter lors de ce scrutin municipal le patron PS du Conseil général du Gard Damien Alary. Celui-ci s'était déclaré candidat à la candidature au lendemain de la victoire de François Hollande, en tête à Nîmes lors des deux tours de la présidentielle (27,15% puis 51,14%), mais il n'a depuis pas encore confirmé ses ambitions.

Le FN, qui n'a pas encore annoncé le nom de son candidat, peut lui provoquer une triangulaire. Le jeune élu régional FN Julien Sanchez a en effet réalisé 29% au premier tour des cantonales à Nîmes et 23% au deuxième tour des législatives.

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