Des travaux de renouvellement de voie sur les lignes des Cévennes et du Translozérien sont en cours. Des travaux qui entraînent des fermetures partielles de lignes entre Nimes et Alès, notamment pendant les vacances scolaires.
À voir l’état des rails et des traverses de l’ancienne voie ferrée à Alès dans le Gard, il était temps de lancer des travaux.
"Ce sont de vieilles traverses qui datent des années 70, avec du bois traité avec un dérivé du pétrole et de l'autre côté des vieux rails, il y a les panneaux que nous allons poser à la place", explique Emile Adolphe, maître d'œuvre travaux à Sncf Réseau.
Des panneaux de 18 mètres, pesant plus de 10 tonnes, sont posés comme sur un puzzle par des pelles mécaniques.
"On est en train de poser les traverses avec les rails provisoires et les rails définitifs seront mis en place dans un second temps", précise-t-il.
Déjà 12 kilomètres de nouvelle voie entre Nîmes, Alès et Génolhac, avec en grande partie des rails provenant de la ligne rapide Nîmes-Beaucaire, ont été remplacés l’an dernier.
Le coût du chantier est de 12 millions d’euros, financés à 30% par la Région Occitanie, pour développer l'offre ferroviaire.
"Pour cela, nous avons besoin que l'infrastructure soit consolidée, qu'elle soit modernisée, qu'elle permette d'avoir toutes les conditions pour que nos TER puissent circuler en toute sécurité", détaille Jean-Luc Gibelin, vice-président en charge des infrastructures Région Occitanie.
Bus de substitution
Des travaux réalisés partiellement en ligne fermée entre Nîmes et Génolhac pendant les semaines de vacances scolaires.
"La première vertu, c'est la sécurité, la deuxième vertu c'est d'optimiser l'organisation des chantiers, les plannings et les coûts. Et la troisième vertu, c’est de contenir l'impact pour nos voyageurs, c'est-à-dire de repartir sur une ouverture de lignes sans limitation de vitesse et sans perturbation", conclut Catherine Trevet, directrice territoriale Sncf Réseau.
Sur la partie au nord de Génholac, deux semaines supplémentaires de fermeture seront nécessaires.
En attendant, une cinquantaine d’autocars de substitution assurent le transport des voyageurs vers Nîmes et une vingtaine d’autres vers le nord d’Alès.
Écrit avec Alexandre Rozga.