Nîmes: des parlementaires du Canada viennent former des policiers contre les féminicides

En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Pour la première fois dans la région, des parlementaires canadiens sont venus présenter un outil qui a permis de diviser par deux le nombre de victimes. 

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Le département du Gard et l'un des départements les plus violents de l'Hexagone. En France, depuis le début de l'année 41 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex compagnon. Un chiffre en hausse par rapport à la même période l'an dernier. 

Alors des parlementaires français ont fait appel à l'expérience des enquêteurs canadiens pour tenter d'inverser la tendance. 


" La seule présence d'une arme à feu va augmenter de trois fois le risque de suicide et de 5 fois le risque d'homicide, il faut aussi poser la question de savoir s'il y a déjà eu des violences conjugales auparavant, si c'était de la violence physique ou verbale par exemple" Christine Drouin, formatrice. 
 

De nouvelles compétences pour les enquêteurs 


A l'aide d'une fiche, policiers et gendarmes sont amenés à élargir l'enquête afin de mieux cerner le contexte familial et évaluer le risque. 

Harcelées, sous l'emprise psychologique de leur bourreau, les victimes ne prennent pas toujours conscience de la gravité de la situation. 
 


" à travers ce questionnaire la femme va prendre conscience du danger qui pèse sur elle, il va y avoir une consientisation du danger et ce sera comme un barème et à la fin on va voir par exemple si vous êtes à 18 sur 20 de risques d'homicides" explique Béatrice Bertrand du centre d'information sur les Droits des Femmes et des familles. 
 

Seulement 14% des femmes battues ont le courage de porter plainte. Mais voilà, Trop souvent, elles se heurtent à un mur.

Selon Jean-Pierre Sola, directeur départemental de la sécurité publique du Gard  : " Tout passe aussi dans le relationnel que la victime va avoir avec le policier, la victime va évoquer des choses, des aspects de sa vie privée" 

En matière de lutte contre les violences conjugales, le Canada  a divisé par deux le nombre de victimes en 10 ans.

Reportage de Ali Martiniky et Christian Bestard 

 










 

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