Elle avait 92 ans et il en avait 37 au moment des faits. Jusqu'à ce soir vendredi se tient à la cour d'assises du Nîmes le procès d'un Gardois accusé de meutre et de viol sur sa grand-mère. C'était en 2014 à Cavillargues. Aujourd'hui la santé mentale de l'accusé est au centre des débats.
le 28 octobre 2014, dans sa maison de Cavillargues, on retrouve le corps ensanglanté d'une femme de 92 ans. C'est son petit-fils, qui vivait alors avec elle, qui a alerté les gendarmes au petit matin. L'homme était alcoolisé et faisait des déclarations incohérentes.
La fragilité mentale de l'accusé
4 ans plus tard, depuis hier jeudi au tribunal de Nîmes, l'homme comparait. Il est accusé d'avoir tué sa grand-mère cette nuit-là en lui portant des coups à la tête à l'aide d'un objet métallique et de l'avoir violé. S'il reconnait aujourd'hui le meurtre, il nie toutefois le viol de la victime.
Pendant l'audience, l'homme a été décrit comme quelqu'un d'instable, colérique, qui dialogue parfois à voix haute avec lui-même. Il a d'ailleurs été diagnostiqué bipolaire après sa mise en détention. Et c'est sur cette fragilité mentale jamais prise en cause par la société que son avocat, Jean-François Corral, base toute sa défense.
L'avocat de l'accusé, Jean-François CORRAL, au micro de Pauline Pidoux et Christian Bestard.
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