Gérer la panique et l’évacuation des blessés, à moins de 100 jours de l'Euro 2016 de football, les grandes villes de France se préparent au pire et imaginent des scénarios catastrophes. Un exercice grandeur nature a eu lieu, jeudi, à l'Ecole de police de Nîmes.
C'est un scénario que les autorités redoutent. Celui d'un attentat dans une "fan zone", l'un de ces lieux avec musique et écran géant qui durant l'Euro de football, pourra accueillir plusieurs dizaines de milliers de supporters.
L'ambiance est à la fête jusqu'à ce que retentisse une forte détonation.
Reportage F3 LR : J.Curato et A.Ployart
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©F3 LR
Des terroristes ont fait exploser une bombe contenant un produit chimique, type gaz sarin.
Pour les besoins de l'entrainement tout a été reconstitué au cœur de l'Ecole de police de Nîmes, avec 1.200 élèves policiers dans le rôle des supporters.
Une simulation hyper-réaliste pour tester grandeur nature, l'efficacité des services d'urgence et de secours.
Un peu plus tôt dans la journée, l'ensemble des 80 services impliqués dans la gestion de la crise ont répété les gestes et peaufiné leurs procédures pour être prêts le cas échéant le jour J. Notamment en cas d'attaque chimique.
Cet exercice de sécurité est le plus important réalisé en zone sud, à moins de 3 mois du début de l'Euro 2016 de football.
Le stade Vélodrome de Marseille accueillera 6 rencontres de l'Euro, à partir du 11 juin prochain.