Des sangliers perturbent la saison des footballeuses nîmoises. Ils ont saccagé la pelouse, la rendant impraticable.
Une pelouse retournée, impraticable pour le club de foot féminin de Nîmes… Entre Noël et le nouvel an, des sangliers ont saccagé le terrain. Et la situation n’est pas prête de s’arranger.
"Il faudrait faire venir des jardiniers pour reprendre un peu tout ça, mais ce n'est pas évident de planter à cette période", constate Laurent Pouget, dirigeant FFNMG.
Préparation difficile
Il reste pourtant une moitié de saison à jouer. Et des entrainements à assurer. C’est donc dans une salle de foot en intérieur que se prépare tant bien que mal l’équipe de deuxième division. "On essaie de trouver des parades et des solutions. On joue face à Toulouse la semaine prochaine et je ne sais pas comment je vais m'y prendre pour préparer ce match", ajoute Yohan Bonnet, l'entraîneur du FFNMG
Stade vétuste
Une des solutions, c’est l’annexe du stade des Costières mise à leur disposition. Mais là encore, la pelouse est abîmée et les vestiaires, vétustes. Une situation pesante pour le staff comme pour les joueuses.
On joue, on continue et on essaie de "survivre" dans ce championnat mais s'entraîner dans de telles conditions c'est inacceptable et inadmissible. On ne se sent pas soutenues. Le club est livré à lui-même.
Lauriane DessallesJoueuse du FFNMG
Une situation qui s'ajoute à la suppression des subventions de la métropole de Nîmes aux clubs de hand-ball, de volley, de basket et fragilise encore plus les clubs de sport féminins du Gard.
Ecrit avec Pauline Pidoux