L'homme âgé d'une vingtaine d'années réside à Sernhac, près de Nîmes. Il a été interpellé par les gendarmes car il était soupçonné d'être l'auteur de 2 départs de feu, un le 8 juillet et un autre le 15 juillet presque au même endroit. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits.
A la suite de deux incendies sur la commune de Sernhac, près de Remoulins, et après analyse des éléments de l'enquête par un magistrat du parquet, ce dernier a donné des instructions à la gendarmerie nationale pour procéder à l'interpellation d'un individu au comportement suspect.
Vendredi, cet homme a été repéré par des habitants alors qu'il venait de déclencher un incendie sur la commune de Sernhac, ont précisé les pompiers du Gard.
Placé en garde à vue, le jeune homme originaire du Gard, a avoué être l'auteur de ces deux incendies.
Celui du 8 juillet a détruit 7 hectares de pinède et a nécessité l'évacuation préventive de riverains. Selon nos confrères de Midi libre, "les moyens mis en œuvre étaient importants : 11 patrouilles de gendarmerie, 92 pompiers, 16 camions-citernes, 3 canadair, 1 Dash, un hélicoptère...".
Celui du vendredi 15 juillet s'est limité à 5.000m2 de végétation parcourus. Heureusement, il n'y a pas de blessé et pas de dégâts matériels.
2 actes criminels
Le parquet ouvrira ce samedi après-midi, une information judiciaire pour ces faits, prévus et punis, par l'article 322-6 du code pénal. Il sanctionne toute "destruction, dégradation ou détérioration par l'effet d'une substance explosive, d'un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes, bois, forêts, landes, maquis, plantations ou reboisements d'autrui intervenu dans des conditions de nature à exposer les personnes à un dommage corporel ou à créer un dommage irréversible à l'environnement".
Les peines maximales sont de quinze ans de réclusion criminelle et 150.000 euros d'amende.
Les faits de nature criminelle relèvent donc de la cour d'assises.
Le parquet va demander le placement en détention provisoire de l'incendiaire, compte tenu "du trouble grave à l'ordre public et des risques de réitération" précise le communiqué du procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel.