Trois jours après l'agression violente d'une jeune femme près de Nîmes, les enquêteurs poursuivent leurs investigations. La victime avait été retrouvée en sous-vêtements et les cheveux coupés. Voici ce que l'on sait sur cette affaire et les zones d'ombre qui restent à éclaircir.
Trois jours après l'agression d'une jeune femme retrouvée en sous-vêtements, tondue et frappée près du chemin de Canteperdrix, entre Nîmes et Caveirac, l'enquête progresse. Les événements ont particulièrement choqué. La gendarmerie poursuit son enquête. Voici ce que l'on sait à ce stade.
Les faits
Lundi soir, vers 22h30, la victime, une jeune femme d'une vingtaine d'années, dont l'identité n'a pas été révélée, est montée dans un véhicule à Milhaud (Gard). D'après le communiqué de la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, elle venait de retrouver un ami qui était venu la chercher en voiture. Ce n'est qu'une fois à bord qu'elle a remarqué la présence d'une autre femme et d'un mineur à l'arrière du véhicule. Le véhicule s'est ensuite arrêté dans une zone isolée de la garrigue, où l'agression a eu lieu.
Selon la procureure, la victime a été frappée à plusieurs reprises avec des coups de poing et de pied, avant que deux mèches de ses cheveux ne soient coupées à l'aide d'une tondeuse. Ses agresseurs l'ont ensuite abandonnée en sous-vêtements, sans téléphone, dans une zone isolée. Elle a pu être secourue par un voisin, alerté par ses appels à l'aide.
L'état de la victime
La jeune femme a été transportée dans la nuit à un institut médico-légal pour des examens. Elle ne présente aucune trace de violences sexuelles, mais souffre de blessures physiques. Son incapacité totale de travail (ITT) a été évaluée à cinq jours. Actuellement hors de danger, elle reste cependant en état de choc.
Les suspects
Deux personnes, un homme et une femme, ont été interpellées quelques heures après les faits. Un homme et une femme, suspectés d'être les agresseurs, ont été placés en garde à vue. Ils sont interrogés par les enquêteurs pour déterminer leur degré d'implication dans l'agression. Selon le parquet, les investigations du chef de violences aggravées se poursuivent « en flagrance », afin de mieux comprendre les circonstances du crime.
Les circonstances de l'agression
Les circonstances précises de l'agression restent encore floues. Les enquêteurs cherchent à établir la relation entre la victime et ses agresseurs, ainsi que les raisons qui ont conduit à cette violence. À ce stade, aucune information supplémentaire n'a été communiquée concernant les motivations des suspects. La procureure Cécile Gensac a simplement précisé que « les investigations se poursuivent pour éclaircir le déroulement des faits. »
Ce qu'il reste à éclaircir
De nombreuses questions demeurent : quelles sont les raisons exactes de cette agression ? Les suspects ont-ils prémédité leurs actes ? Pourquoi la victime a-t-elle été ciblée ? Les gendarmes de Vauvert et la communauté de brigade de Calvisson sont chargés de l'enquête.