Grippe aviaire : surveillance renforcée dans le Gers pour éviter une contamination

Le Gers fait partie des 46 départements placés en zone élevé pour la grippe aviaire. Les contrôles sont renforcés.

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Les producteurs ont été avertis : le département est classé en zone élevée pour la grippe aviaire. Ils doivent confiner leur élevage ou poser des filets de protection. Le Gers a été lourdement touché lors des précédentes crises liées à l'influenza aviaire. Depuis, des mesures de bioprotection ont été imposées et en cas de menaces, elles sont renforcées.

Surveillance renforcée

"Les professionnels sont suivis par des vétérinaires sanitaires et en cas de difficulté ils sont tenus de nous informer" explique Frédéric Guillot le directeur adjoint de la DDCSPP du Gers (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations.)."Chaque producteur est tenu d’avoir un vétérinaire qui connait l’élevage et qui est aussi le relais pour la surveillance et le traitement de la maladie. S’il constate une surmortalité il doit prescrire des analyses pour en vérifier la cause."

"De notre côté, nous renforçons les contrôles avec des contact téléphoniques avec l’ensemble des producteurs. Nous leur demandons ce qu’ils ont mis en place comme mesure renforcée, le filet ou la claustration (le confinement). Des contrôles physiques sur site sont également réalisés pour vérifier le bon respect des mesures de protection".

Des dérogations possibles

"Il y a des possiblilités de dérogations pour certains labels, explique encore le directeur adjoint de la DDCSPP, pour lesquels la claustration reste compliquée, les producteurs doivent dans ce cas là prendre d’autres mesures comme la réduction des temps de sortie. Une analyse précise sera faite sur les mesures proposées par l’éleveur avant de donner l’accord de dérogation."

"En 2019, il n’y a pas eu de souci car les quelques cas constatés, c’était un virus influenza aviaire mais pas fortement pathogène", dit Frédéric Guillot.
 

Là on est sur un virus hautement pathogène donc il y a un risque de mortalité d’où la nécessité de renforcer les mesures de biosécurité.

Frédéric Guillot, Directeur adjoint DDCSPP du Gers



Dans le Gers, 520 exploitations de palmipèdes (oies et canards) sont concernées par le risque élevé grippe aviaire et le renforcement des mesures. Un nouveau coup dur pour des éleveurs qui ont vécu 2 crises sanitaires en 2015-2016 et 2016-2017. Un vide sanitaire avait même été imposé dans plus de 270 communes gersoises.

La crainte du confinement plus que de la claustration

Sur l’élevage de Benjamin Constant, producteur à Sainte Radegonde dans le Gers, tous les canards sont désormais à l’intérieur. Un peu comme les humains… ils ne sont pas confinés, ils sont placés en claustration.
C’est un peu plus de travail pour l’éleveur qui doit assurer une surveillance plus importante. "En temps normal ils sont dehors et autonomes pour l’eau et l’alimentation," explique le producteur. "Les animaux étant dedans, on va aussi pailler régulièrement."
La vigilance reste de mise mais la plus grande crainte pour Benjamin Constant, c’est plutôt le coronavirus et le confinement. "Nos craintes c’est par rapport au marché, la crainte que nos produits festifs ne soient pas en rayon. La difficulté pour les clients c’est d’avoir accès à nos produits, les contraintes de déplacement pourraient pénaliser les producteurs fermiers."

La claustration des volailles et palmipèdes se poursuivra tant que le risque élevé de grippe aviaire ne sera pas levé. Un niveau qui pourrait être maintenu jusqu'à la fin de la période de migration en février.


 
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