Le grand-père d'Agnès est contre un huis clos au procès

Le grand-père d'Agnès, cette collégienne violée et tuée en 2011 au Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire, a estimé que "la justice doit être publique" mercredi sur RTL, à une semaine de l'ouverture du procès du meurtrier présumé de la jeune fille. L'auteur présumé du meurtre est un jeune Gardois.

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"Il faut que les gens soient au courant", a ajouté Armel Marin. La cour d'assises du Puy-en-Velay en Haute-Loire prendra la décision d'une publicité ou non des débats le 18 juin, à la veille de l'ouverture du procès.

Interrogé su RTL, le grand-père d'Agnès s'est prononcé contre le huis clos, rappelant que l'accusé, un Gardois déjà inculpé dans une affaire de viol, qu'il a qualifié "d'effroyable bonhomme", n'était mineur "que de quelques mois" au moment des faits.


Il a également regretté de ne jamais avoir reçu de réponse à la lettre qu'il avait adressée à la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, au sujet de la récidive.
Demandant une peine exemplaire pour le meurtrier présumé d'Agnès, Armel Marin a estimé que "c'est lui qui doit rester en taule jusqu'au bout de sa vie" tout en estimant qu'"il y a des responsabilités lourdes tout autour".
Il a notamment pointé du doigt "trois fautes lourdes", lorsque l'expert psychiatre avait jugé que "cet effroyable bonhomme n'est pas dangereux", lorsque la juge des libertés l'avait libéré, et lorsque le collège Cévenol l'avait admis dans ses murs alors qu'il venait d'effectuer quatre mois de détention provisoire pour un viol sur une mineure dans le Gard.

S'agissant du collège, placé en redressement judiciaire début mai 2013, il a jugé que "ce serait une bonne chose qu'il ferme", rappelant qu'il "s'est vidé de ses élèves".

La famille d'Agnès et son avocat avaient également dénoncé samedi lors d'une conférence de presse des dysfonctionnements comme ayant mené au drame.
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