Volilà 18 ans que Julien Audoy, 83 ans aux prunes, sonne les cloches du petit village haut-garonnais de Préserville, dans le Lauragais. Un métier qu'il voudrait bien transmettre à un successeur pour éviter l'automatisation de l'Angélus.
Tous les jours que Dieu fait, Julien Audouy sonne les cloches de l'Angélus de Préserville, à midi pile. Mais à 83 ans, Julien Audouy peine un peu à tirer sur les lourdes cordes et se cherche donc un successeur.
Depuis 18 ans, l'octogénaire effectue pourtant ce rituel avec le même plaisir
C'est pour lui l'invitation à "un concert avec l’au-delà et les cieux… "
Julien Audouy a repris en 1998 le flambeau de son épouse décédée. Il voulait perpétuer ce rôle indispensable du sonneur dans la vie quotidienne des campagnes d'antan. Au temps où "personne n'avait de montre", ni de téléphone portable...C'est le sonneur qui annonçait les naissances et les baptêmes, la messe et le repas de midi, les décès et les enterrements. L'angélus rythmait alors la vie des champs matin midi et soir.
Si Julien Audouy ne trouve pas de successeur, la mairie de Préserville envisage d'automatiser l'Angélus.
En vidéo, le reportage de Stéphane Compan et d'Eric Foissac :
C'est le dernier sonneur de cloche du Lauragais. Julien Audoy rythme chaque jour la vie du petit village de Préserville . Mais à 83 ans, l'octogènaire aimerait bien trouver un successeur.