Le personnel d'une clinique psychiatrique de Haute-Garonne se mobilise pour ses conditions de travail mais aussi le traitement des patients. La clinique appartient à un groupe privé qui dégage des bénéfices. Mais les agents dénoncent un manque de moyens.
Manque de matériel et insécurité pour les patients et le personnel. La psychiatrie "publique" souffre et exprime régulièrement son malaise.
Mais le secteur privé n'est pas épargné.
Un syndicat estime que la clinique Marigny, en Haute-Garonne, est sous pression. L'établissement appartient au groupe Orpea. Le personnel soignant met en parallèle les bénéfices du groupe et le revenu de son Directeur Général (2 400 000 euros selon la CGT) et les salaires des soignants : 1550 euros pour un infirmier, 1300 euros pour un aide-soignant et 1200 euros pour un agent.
Au delà de la question salariale, le personnel demande une amélioration des conditions de travail. "Le manque de moyen devient quotidien. On nous menace de mettre 1 infirmier pour toute la clinique soit 1 infirmier pour 130 patients en psychiatrie".
Pour le syndicat Santé Action Sociale de la Haute-Garonne, cela pose un problème de sécurité.