Dans une lettre aux juges d'instruction, la famille Sandler qui perdu trois membres, tués par Merah en 2012, louent le travail des enquêteurs mais veut la tenue rapide d'un procès sur les complicités dont il a pu bénéficier.
La famille d'un père et de deux enfants juifs assassinés par Mohamed Merah à Toulouse le 19 mars 2012, a réclamé jeudi la clôture de l'instruction, trois ans jour pour jour après le crime de l'école Ozar Hatorah.
La famille de Jonathan Sandler et de ses enfants Gabriel et Arieh, réclame "la clôture de l'instruction compte tenu du délai prévisible d'achèvement de la procédure", selon une lettre de ses avocats, Maîtres Patrick Klugman, Ariel Goldmann et Elie Korchia envoyée aux juges d'instruction antiterroristes.
Ils louent le "travail d'enquête méticuleux qui a été réalisé au cours de ces trois années d'instruction" et "se félicitent de la mise en évidence des différentes complicités dont a bénéficié Mohamed Merah".
Mais désormais, les avocats souhaitent que les juges notifient la fin de leurs investigations et rendent leur ordonnance de "mise en accusation des personnes mises en examen" afin qu'elles puissent être jugées "dans les délais les plus brefs et que justice soit rendue".
Trois hommes sont mis en examen dans ce dossier, dont le frère du tueur au scooter, Abdelkader Merah. Fetha Malki, un délinquant du quartier des Izards à Toulouse, soupçonné d'avoir fourni des armes à Merah, est également en détention.
Soupçonné d'avoir pris part, avec les frères Merah, au vol du scooter utilisé pour les crimes, Mohamed Mounir Meskine a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Selon une source proche du dossier, l'enquête judiciaire touche à sa fin.