Une forêt cinéraire destinée à accueillir les cendres des défunts devait voir le jour à Arbas en Haute-Garonne, mais l'Etat vient d'annoncer qu'il s'opposait au projet. Les 3/4 des concessions étaient déjà vendues et des cérémonies programmées.
Sur les hauteurs d'Arbas, à 1000 mètres d'altitude, une parcelle de 1,25 hectares devait abriter un lieu de recueillement inédit en France : une forêt cinéraire.
Un écrin de nature et de verdure censé servir de dernière demeure à des défunts venus des quatre coins de la France.
Mais pour l'instant les familles endeuillées devront patienter. Sans donner d'explication, le ministère de l'Intérieur vient de s'opposer au projet.
Un concept unique en France
200 concessions exactement ont été crées pour recevoir les cendres funéraires. Un concept unique en France mais qui est déjà largement répandu en Allemagne.
Son principe est simple : un arbre pour chaque défunt. Et au pied des sapins, des épicéas, des frênes ou des hêtres, les cendres déposées par les familles. Pour identifier les concessions une petite plaque de bois suspendue sur l'écorce avec le nom de la personne décédée.
La mairie décidée à faire aboutir le projet
La mairie d'Arbas qui travaille sur le projet depuis plus de 3 ans n'a pas l'intention d'en rester là. D'autant que le projet promettait d'être un beau succès. Les 3/4 des concessions étaient déjà vendues et de nombreuses cérémonies programmées.
Un engouement liée au choix de la crémation privilégié par plus de 63% des Français.
Pour rappel, depuis 2008, il est interdit de conserver les cendres à son domicile. La famille du défunt doit les disperser ou bien inhumer l’urne dans un espace cinéraire.
Découvrez en image à quoi devait ressembler la forêt cinéraire d'Arbas.