Trois piétons ont été fauchés par un automobiliste, vendredi 10 novembre peu avant 16 heures, à Blagnac, en Haute-Garonne. Trois blessés dont un grave sont à déplorer. Le chauffard a été interpellé par la police.
Les faits se sont produits à 15h49, ce vendredi 10 novembre 2017.
Un véhicule a délibérément fauché trois piétons, au 186 route de Grenade, à Blagnac, en Haute-Garonne.
Les trois victimes, deux femmes et un homme, âgés de 22 à 23 ans, sont blessées, une d'entre elles l'est gravement. Elles ont été transportées en ambulance à l'hôpital de Purpan. Leur pronostic vital ne serait pas engagé.
Le chauffard a été interpellé par la police. D'après certains témoins, il aurait foncé délibérément sur les piétons, des étudiants dont un Français et deux Chinois qui sortaient vraisemblablement du campus IGS Alternance de Blagnac. Un acte volontaire qu'il aurait immédiatement reconnu auprès des policiers.
VIDEO - La déclaration du procureur de la République, Pierre-Yves Couilleau :
L'individu, âgé de 28 ans, était déjà connu des services de police, probablement pour des faits d'usage ou de trafic de stupéfiants. Son profil psychiatrique est en cours de vérification
##fr3r_https_disabled##
Le procureur de la République de Toulouse, Pierre-Yves Couillau, s'est rendu sur place. D'après ses premières déclarations, l'individu, qui n'a pas résisté lors de son interpellation, aurait avoué un acte délibéré et prémédité depuis un mois. Le Procureur de la République confirme également que l'homme avait été condamné à deux reprises pour des faits de droit commun et était également suivi dans le cadre d'une condamnation avec sursis et mise à l'épreuve avec obligation de soins, injonction à laquelle il se conformait. Il a eu plusieurs hospitalisations en établissement psychatrique, dont une hospitalisation d'office jusqu'en décembre 2016.
Il n'était pas fiché "S", a également annoncé le Procureur.
Le chauffard a été placé en garde-à-vue. Une information judiciaire est ouverte pour tentative d'assassinat. L'absence de saisine de la section antiterroriste du parquet de Paris laisse ainsi entendre que ces faits ne sont pour le moment pas considérés comme étant liés à une action terroriste.