Les actionnaires de Toulouse-Blagnac veulent accoler le nom de Dominique Baudis à celui de l'aéroport. La CGT est hostile à ce projet et dénonce le coût de l'opération.
Les actionnaires publics de Toulouse Blagnac veulent que l'aéroport porte le nom de Dominique Baudis. Le consortium Chinois qui gèrent l'infrastructure aéroportuaire est prêt à valider la proposition de Toulouse Métropole et du conseil départemental de la Haute-Garonne. Mais un syndicat est opposé au projet.La CGT rappelle qu'il s'agit "d'une nouvelle signature et pas véritablement d'un nouveau nom" puisqu'il s'agit uniquement d'accoler "Dominique Baudis" au nom actuel de l'aéroport. Mais, pour Rodolphe Robert, "cela fait plus de trente ans que Toulouse Blagnac n'a pas de signature" et le syndicaliste ne voit pas l'urgence et l'intérêt d'en trouver une.
Pour le représentant de la CGT, "c'est juste du copinage politique entre les collectivités (ndlr : à l'origine du projet) et pour respecter une promesse faite à la famille" Baudis.
Rodolphe Robert estime que "le nom Dominique Baudis n'a pas de sens par rapport à un aéroport international". Selon le syndicaliste, "le nom peut dire quelque chose aux Toulousains de plus de 30 ans mais certainement pas à ceux qui ont moins de 30 ans. A la rigueur, si on reste sur le terrain purement toulousain, c'est le nom du père, Pierre Baudis qui est le plus connu".
Rodolphe Robert n'est pas totalement hostile à une signature, accolée au nom de l'aéroport. Mais le syndicaliste pense qu'il faut moins "piocher" dans les patronymes des pionniers de l'aéropostale". Mais c'est surtout le coût du projet qui hérisse la CGT. "Cela va coûter 100 000 euros. On peut utiliser l'argent de manière plus productive et utile".