Cinq policiers blessés à Toulouse lors de l'interpellation de l'auteur d'un car-jacking

INFO FRANCE 3 MIDI-PYRENEES / VERSION REACTUALISEE : cinq fonctionnaires de police ont été blessés lors de l'interpellation de l'auteur d'un car-jacking mercredi soir à Toulouse. L'homme a foncé avec le véhicule sur les policiers à l'issue d'une longue course-poursuite. 

Cinq policiers ont été blessés un peu avant 20 heures ce mercredi soir lors de l'interpellation d'un homme suspecté d'avoir voler un véhicule avec violence à Toulouse.

Après une longue course poursuite qui a commencé en centre-ville, le conducteur a une première fois foncé sur un barrage de police, mais les policiers ont alors eu le temps de s'écarter. Quatre véhicules sont alors percutés dont une voiture de police.

Un peu plus loin, chemin de Fenouillet, il a "volontairement percuté" selon une source policière, le véhicule de policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC). L'un des policiers a été éjecté de son véhicule. Fortement commotionné (traumatisme crânien) il a été pris en charge par le SAMU et transporté au CHU de Toulouse. Deux autres policiers ont également été blessés lors du choc, plus légèrement. L'homme a alors pris la fuit à pied et lors de son interpellation il a frappé un motard de la police au visage.

L'homme a été placé en garde à vue, qui a été prolongée ce jeudi soir. Il est connu des services de police et a été à plusieurs reprise condamné pour des faits de trafic de stupéfiants, de conduite sans permis ou encore de refus d'obtempérer.

Le véhicule volé, un Audi A3, avait été repéré et pris en chasse par les policiers au centre de Toulouse. Il s'agissait d'un véhicule volé avec violence lors d'un car-jacking le 3 juin dernier.

Le syndicat policier Unité SGP Police F.O. salue dans un communiqué "le sang-froid et la maîtrise dont ont fait preuve les policiers lors de cette affaire, et les assure de son total soutien" et exprime sa "profonde indignation quant à cette absence totale de respect de la vie humaine, dont les conséquences déjà très lourdes, auraient pu être dramatiques". 

Le reportage de Laurence Boffet et Frédéric Desse :




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