Le président PS du Conseil régional a présidé ce mardi sa dernière session plénière avant les élections de décembre. C'était aussi la dernière pour la Région Midi-Pyrénées qui fusionne avec Languedoc-Roussillon.
Martin Malvy, président socialiste de la région Midi-Pyrénées depuis 1998, a présidé ce mardi la dernière session plénière de la région avant les élections de décembre prochain, la fusion avec la région Languedoc-Roussillon et son propre retrait de la vie politique régionale (mais pas locale).
"C’est une séance pas tout à fait comme les précédentes que nous tenons aujourd’hui, a indiqué Martin Malvy dans son discours. Dernière de la mandature. Dernière surtout pour la région Midi-Pyrénées. C’est la dernière fois que nous nous retrouvons tous ensemble. Dans 40 jours, une nouvelle assemblée aura été désignée par nos concitoyens. Dans 58, nous ne ferons plus qu’une seule Région avec Languedoc-Roussillon. Depuis 1790, la carte des départements est demeurée pratiquement inchangée. Celle des communes aussi. Les Régions n’ont que 35 ans. On peut facilement imaginer que ce que nous vivons aujourd’hui ne se reproduira pas de sitôt".
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Martin Malvy a alors dressé un long bilan de son action à la tête de la région (plan rail, lycée, formation, etc) avant de conclure : "Il n’y a chez moi, ni nostalgie, ni regrets. Il n’y a qu’une loi qui ne sera jamais remise en cause, et qui vaut pour tous, celle de l’inéluctable progression du temps. Je m’étais fixé une limite, à la condition de l’atteindre. J’estime l’avoir atteinte. Ce n’était pas le moment de la dépasser. Je mesure la chance qu’il y a à pouvoir décider soi-même du terme, dans une charge où bien souvent, ce sont les autres qui décident pour vous".Dernière séance pour @martinmalvy. Convictions politiques différentes mais salue l'homme qui pdt 17ans a agi pour MP pic.twitter.com/YjCmcaq9l2
— V. Terrail-Novès (@v_terrailnoves) 3 Novembre 2015
