A compter du 6 octobre, les universités de Toulouse, placé en zone d'alerte renforcée pour l'épidémie de Covid-19, devront instaurer une jauge pour tous les espaces d'accueil à 50 % au plus de leur capacité nominale. La mesure doit permettre de limiter la progression du virus.
Alerté par la situation dans les universités où le nombre de cas positifs à la Covid-19 augmente de manière inquiétante, le gouvernement a décidé ce 5 octobre de restreindre les capacités d'accueil des établissements d'enseignement supérieur dans les zones d'alerte renforcée.
A Toulouse, les universités Paul Sabatier et Capitole (Jean Jaurès ne fera sa rentrée que le 19 octobre) devront, à partir du 6 octobre, instaurer une jauge pour tous les espaces d'accueil (espaces d'enseignement, espaces de restauration, bibliothèques universitaires) à 50 % au plus de leur capacité nominale.
Les récentes évolutions de la #COVID19 conduisent à restreindre les capacités d’accueil des établissements d’enseignement supérieur situés en zones d’alerte renforcée ou d’alerte maximale à 50% de leur capacité nominale dès le 6 octobre. pic.twitter.com/qkSCWzXOje
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) October 5, 2020
Une mesure pour limiter la progression du virus
Depuis la rentrée de septembre, les cas positifs de Covid-19 se multiplient dans les universités. Face à ces clusters, la ministre de l'enseignement supérieur Frédérique Vidal en avait appelé à la responsabilité de chacun afin de limiter la propagation du virus. Mais les amphithéâtres ont continué à être bondés, suscitant de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.Certes on porte le masque, certes on a du gel hydroalcoolique, mais c’est normal qu’on soit dans des amphis bondés et qu’on attende tous collés dehors ? #Covid_19 #balancetafac #DistanciamientoSocial pic.twitter.com/nxwgljh7C3
— Anthony (@Anthony_In_TLS) September 16, 2020
Face à cette situation et pour limiter au maximum les contaminations, l'Université Toulouse Capitole avait d'ailleurs décidé dès la mi-septembre, d'organiser tous ses cours à distance.
Point de situation quotidien entre le recteur et les chefs d'établissement
Dans son communiqué, la ministre de l'enseignement supérieur demande à ce que soit réalisé un point de situation quotidien entre les chefs d'établissements publics d'enseignement supérieur et le recteur de région académique afin de suivre au plus près l'évolution de la situation sanitaire.La ministre souhaite également assurer les étudiants que les moyens techniques, humains et sanitaires mis en œuvre par l'ensemble des acteurs permettent de garantir la continuité pédagogique essentielle à la bonne réussite de leur formation.