Un centre de vaccination de Saint-Orens, à l'est de Toulouse, en Haute-Garonne, a été vandalisé et pillé dans la nuit. 550 flacons de doses de vaccin ont été détruits ainsi que du matériel. Une enquête de gendarmerie est ouverte.
Un centre de vaccination a été vandalisé, la nuit dernière en Haute-Garonne. 3.500 doses de vaccin anti-covid ont été détruites, jetées à terre ainsi que du matériel. Soit l'équivalent d'une semaine de vaccination dans ce centre. Une enquête de gendarmerie est ouverte.
Ce mardi, vers 7 heures, les équipes municipales de Saint-Orens-de-Gameville ont découvert un centre de vaccination saccagé.
«550 flacons de doses de vaccin ont été sorties des frigos et jetées au sol, elles sont détruites car elles ne sont plus utilisables, des ordinateurs ont aussi été saccagés» déclare la maire de la commune, Dominique Faure.
3.500 doses détruites
Depuis le mois de juin, entre 500 et 700 personnes sont vaccinées dans ce centre et rien ne laissait présager un tel vandalisme. Aucune tension ou signe annonciateur.
Le centre bénéficiait d’un gardiennage le jour et un système de vidéosurveillance fonctionne la nuit.
Les faits se seront déroulés entre la fermeture le soir et la réouverture du centre le lendemain matin. L’enquête, confiée à la brigade de recherche de Villefranche-de-Lauragais pourra éventuellement s’appuyer sur les caméras de surveillance.
"Ces actes sont inacceptables" déplore l'ARS Occitanie dans un communiqué. Une enquête est en cours et une plainte a été déposée. Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, et Pierre Ricordeau, directeur général de l’ARS Occitanie condamnent ces actes avec la plus grande fermeté et rappellent que la vaccination est notre principal instrument pour lutter contre l'épidémie de la covid-19.
Les rendez-vous transférés au centre de Labège
Les rendez-vous qui étaient prévus ce mardi ont pour la plupart été redirigés vers le centre de vaccination de Labège. "Le centre de Saint-Orens rouvrira dès demain mercredi grâce à la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans la campagne de vaccination" précise l'ARS.