Une quinzaine d'associations pro-ours appelle à manifester ce samedi 4 juillet devant la préfecture de la région Occitanie à Toulouse. Pour stimuler la mobilisation des partisans de l'ours dans les Pyrénées, les organisateurs ont lancé un concours sur les réseaux sociaux, pour trouver un slogan.
Quand vous tapez "Ours" sur un moteur de recherche, il rime avec toujours, amours, concours... De là l'idée de chercher un slogan, pourvu qu'il rime avec "percutant".
Les partisans de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées sont plus que jamais mobilisés, trois semaines après la découverte du cadavre d'un jeune mâle, dans les hauteurs au-dessus du village d'Ustou en Ariège.
Place des ours
Une "marche blanche" transformée en simple rassemblement, le samedi 20 juin dernier à Foix, avait rassemblé une cinquantaine de militants.Ce samedi 4 juillet 2020, c'est une bonne quinzaine d'associations qui appellent à manifester, "pacifiquement, dans le calme et le respect des mesures sanitaires", à partir de 11 heures du matin devant la Préfecture de la Haute-Garonne et de la Région Occitanie, place Saint-Etienne à Toulouse.
⚠️?Après le braconnage d'un #ours en Ariège, tous pour l'ours le 4 juillet à #toulouse !
— FERUS (@OursLoupLynx) June 27, 2020
Plus d'infos ➡️ https://t.co/1XrWCIPp23 pic.twitter.com/99CYTrpZNI
En pointe dans ce combat l'association Ferus a décidé de lancer un concours de slogans sur les réseaux sociaux :
- au secOURS, la biodiversité des Pyrénées en danger
- des ours pour toujOURS
- tous avec les OURS
- rembOURSons la Nature
Pour enrichir la diversité des modes de manifestation, l'association propose même un masque à découper et à porter, même s'il n'a pas de vertus antivirales.L'opposition entre pro et anti-ours se poursuit à distance : ce même jour dès 10 heures du matin, des associations rurales d'Ariège appellent elles aussi à une mobilisation, sur le site de l'étang de Lers.
Sous la bannière de la liberté et de la défense de la manière de travailler dans ce département, ce sera rien moins qu'une forme de contre-manifestation, deux jours après la réunion du groupe de travail "ours et pastoralisme" organisée par le Préfet de Région.
La polémique est en cOURS.