Soulagement pour les élus de Haute-Garonne : le projet de disparition de l'échelon départemental pour les communes de moins d'un million d'habitants, projet porté par le candidat Macron, ne devrait pas voir le jour. Seules les métropoles de plus d'un million d'habitants seraient concernées.
La conférence nationale des territoires qui s'est tenue lundi 17 juillet 2017 a au moins abouti à une satisfaction pour les élus locaux : le projet de disparition de l'échelon départemental pour les communes de moins d'un million d'habitants semble abandonné.
C'était un projet du candidat Macron et un sujet d'inquiétude pour bien des départements, à l'instar de la Haute-Garonne. Le président du conseil départemental Georges Méric se dit satisfait de cet abandon, évoqué à plusieurs reprises lors de la conférence nationale.
"Le président Macron a été dans une volonté de ne pas généraliser le modèle lyonnais [Le département du Rhône a disparu pour laisser la place à une grande métropole lyonnaise en 2015, NDLR]", explique Georges Méric.
Le projet ne concernerait plus que les métropoles dites européennes, de plus d'un million d'habitants, soit en France, Paris et Marseille.
Soulagement donc pour le département de Haute-Garonne qui voyait d'un très mauvais oeil une "séparation" d'avec Toulouse Métropole. "Si le département est amputé de Toulouse Métropole, c'est un coup fatal à la solidarité territoriale. La Haute-Garonne n'est pas le Rhône", explique le président du département. "Le territoire est très hétéroclite, il y a des zones riches, des zones très riches mais également des zones pauvres. Seul le département permet une péréquation entre toutes ces zones. Pour l'action sociale, les routes, les logements sociaux..."
Désormais, il s'agit pour le département de renforcer le dialogue avec la Métropole. "Le savoir-faire départemental est à sa disposition", assure Georges Méric.
Et de rappeler que Toulouse Métropole représente 7% du département. 550 autres communes composent ce dernier.