Une soixantaine de passagers du vol Toulouse-Fuerteventura (Canaries) sont bloqués depuis hier à l'aéroport de Toulouse. Le personnel navigant de la compagnie Volotea a appelé à faire grève pendant le week-end de Pâques.
Les vacances commencent très mal pour ces passagers. En partance pour l'île des Canaries, ils n'ont finalement pas quitté le sol français. Leur vol V72570 prévu hier dimanche à 19 heures et affrété par la compagnie Volotea a été annulé au moment de l'enregistrement.
Naufragés du ciel
Depuis, ces naufragés du ciel n'ont aucune nouvelle de la compagnie aérienne. Après des heures à attendre un hypothétique vol devant le comptoir de Volotea, ils ont finalement passé une nuit dans un hôtel proche de l'aéroport.
Hier, la compagnie nous a dit qu'un vol partirait ce matin mais à 10 heures, toujours rien. Finalement on est encore coincé ici sans nouvelle. Le personnel au sol n'a aucune information.
Laurent, passager du vol annulé
Un préavis de grève
Deux appels à la grève ont été lancés par le personnel navigant et les pilotes de la compagnie Volotea pour le week-end de Pâques et les 23 et 24 avril. Ces salariés dénoncent leurs salaires et leurs conditions de travail.
Conséquences de ce mouvement de protestation, des centaines de vols ont été annulés ou reportés. Sur les réseaux sociaux, beaucoup de passagers sont excédés par la situation.
On comprend les revendications du personnel de Volotea mais on est les dommages collatéraux de cette grève. On a déjà perdu deux jours de vacances.
Laurent, passager du vol annulé
Laurent, parti de Mayenne avec sa femme et ses deux enfants, prend son mal en patience mais l'attente interminable commence à jouer sur ses nerfs. Même sentiment pour des passagers qui, eux veulent rentrer à Toulouse. Ils rencontrent les mêmes problèmes de réacheminement.
Ces passagers se souviendront longtemps de leur départ en vacances. Beaucoup ont leur vol retour avec la même compagnie. Difficile de profiter pleinement de ses congés dans ces conditions. Ils ont d'ores et déjà prévu de demander un dédommagement pour la gêne occasionnée.