Des dizaines de morts et un bilan encore provisoire. L'effondrement d'un viaduc autoroutier à Gênes plonge l'Italie dans le drame. Le fondateur de la revue Radici, située à Toulouse, réagit. Actuellement en Italie, Rocco Femia évoque un drame "sans précédent".
Ce mardi 14 août, une portion d"un viaduc de l'autoroute A10 s'est effondré. Les villes voisines de Cannes et Nice ont proposé d'héberger des blessés. A Toulouse, une action de solidarité n'est pas (encore) d'actualité. Pas de collecte de fonds prévue pour le moment selon un représentant de la communauté italienne.
Mais l'onde de choc a atteint la ville Rose. Le fondateur de la revue Radici, Rocco Femia est actuellement en Italie. Comme tous les étés, le toulousain d'adoption est en Calabre. Pour lui, "l’ampleur du drame humain et des dégâts est sans précédents La ville est complètement bloquée et les problèmes sont d’ordre matériel et d’approvisionnement". Rocco Femia insiste sur l'importance du pont qui s'est écroulé : " ce morceau de route était l’axe centrale des liaisons avec le reste du pays le port et la France".
Le journaliste, installé à Toulouse depuis 20 ans, a emprunté le viaduc et il confesse "toujours cette désagréable sensation de danger". Un sentiment partagé. D'autres témoignages évoquent un pont dangereux.