Apparu dans les années 80-90 à Toulouse, le graffiti Toulousain a fait naître de nombreux artistes. Un livre raconte cette genèse...
Dans cet ouvrage, tout frais sorti aux éditions Atlantica, Olivier Gal co-créateur de la galerie GHP, retrace avec beaucoup de détails et anecdotes l’histoire du graffiti dans la ville rose depuis ses débuts en 1985, jusqu’aux années 2000 : d’une discipline "vandale" aux galeries d’art, en passant par les murs et métros de New-York et d’ailleurs.
"Truskool. Une histoire du graffiti..." est un récit chronologique ponctué de témoignages forts et de nombreuses photos, souvent inédites, trouvées dans les archives des acteurs de ce mouvement dont le rayonnement est devenu mondial.
Dans les années 80-90, un art qu’on n’avait encore jamais vu à Toulouse s’est mis à fleurir sur les murs de la Ville rose : le graffiti.
Pendant des années, les graff n'étaient pas considérés comme un art, mais plutôt comme un acte de vandalisme. Les grapheurs, eux passaient leur temps à tenter d'éviter les forces de l'ordre.
À l’époque, ils étaient très peu à être influencés par l’underground new-yorkais et à se munir de la bombe de peinture pour s’exprimer. C’est le début de l’aventure de la TruskooI, un groupe pionner dans l'art du graffiti à Toulouse.
Les plus grands graffeurs Toulousains, ont presque tous acquis leur renommée après être passés par la Truskool. C'est le cas de l'artiste Toulousain DER que nous avons rencontré en décembre 2015 :
"J’habite à Toulouse depuis que j’ai 5 ans. Et c’est dans cette ville que j’ai débuté en 1989 avec mon groupe la "Truskool". Le graff a décollé avec nous. C’est une ville artistiquement très riche et qui évolue en permanence. Je m'inspire de tout ce que je vois, Le street-art se développe, moi je n'exerce plus beaucoup dans la rue."
Une histoire que retrace aujourd’hui un livre d’Olivier Gal, qui s’est penché sur le rôle fondamental de Truskool dans le développement du graff français.