Rue Cafarelli, une rue perpendiculaire aux allées Jean Jaurès vers 17h30. Des membres de l'Observatoire des pratiques policières sont suivis par les forces de l’ordre.
Il y a un mouvement dans cette rue, un homme tombe ; comme on le voit sur cette vidéo prise par un journaliste.
Les forces de l'ordre matraquent les observateurs de la LDH. Puis ils me matraquent aussi, alors que je suis identifié presse. #Acte46 #GiletsJaunes #toulouse pic.twitter.com/Z5Zboevs2i
— Frédéric RT France (@frederic_RTfr) 28 septembre 2019
Dans un communiqué, l'Observatoire des pratiques policières s'insurge d'avoir été "insulté, menacé, gazé, frappé, matraqué alors que (5 de leurs membres) ne faisaient que remplir la mission qui leur a été confiée par leurs organisations".
L'organisation dépose plainte pour violences volontaires en réunion par personnes dépositaires de l'autorité publique et injures publiques.
L'OPP demande que cesse :
l'infernale litanie des violences policières (qui) frappe aveuglément et sans discontinuer les manifestants, les militants, les syndicalistes, les journalistes et désormais les simples observateurs des libertés publiques
Origine de l’Observatoire des Pratiques Policières
En 2017, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), la Fondation Copernic et le Syndicat des Avocats de France (SAF ) ont mis en place un Observatoire des Pratiques Policières.Leurs buts :
- Accueillir les personnes victimes ou témoins de violences policières
- Les orienter vers des personnes et organes compétents
- Récolter des données pour intervenir auprès des autorités