Gilets jaunes : à Toulouse, les policiers mal protégés, à court de munitions, "étaient à poil" face aux manifestants

Selon le responsable régional du Syndicat de police Alliance, en l'absence des CRS envoyés à Paris, il ne restait plus à Toulouse que les policiers de la sécurité publique, peu habitués à une telle guérilla urbaine et très mal équipés.

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Cinquante-sept personnes, dont 48 policiers, ont été blessées samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Toulouse
Comment expliquer un tel chiffre  publié par la Préfecture ce dimanche ? Pourquoi tant de policiers blessés à Toulouse, toutes proportions gardées, proportionnellement plus qu'à Paris ?

Pour Luc Escoda  responsable régional du Syndicat de police Alliance, la réponse est simple et stupéfiante
Dans ces situations de violence extrême, de guérilla urbaine, ce sont les CRS qui sont envoyés, parce qu'ils sont formés pour ça, parce qu'ils sont équipés pour ça. 
Or samedi à Toulouse, il restait très peu de CRS, ils avaient été, pour la plupart, envoyés en renfort à Paris.
A Toulouse, pour faire face à la violence des manifestants il a fallu envoyer les hommes de la sécurité publique, les agents de police, moins aguerris et surtout, pour certains , mal équipés.

"On était à poil face aux manifestants" 

Selon Luc Escoda, on les a même laissés sans eau et sans nourriture. Difficile alors de réagir sans cassure pour ces policiers qui, pourtant, ont fait de leur mieux.

Vidéo: le témoignage de Luc Escoda au micro de Delphine Gérard et Marc Raturat

 
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