Les premières fissures sont apparues en 1997. Le pont de Gagnac-sur-Garonne est sous surveillance. Après le drame de Gênes, une association de riverains est, plus que jamais, inquiète.
Le pont de Gragnac supporte, tous les jours, le passage de 18 000 véhicules. En 2005, le pont a été sécurisé en raison de l'apparition de fissures. L'ouvrage repose sur une technique particulièrement : des câbles non apparents et coulés dans le béton. La structure a été renforcé avec de la fibre de carbone.
A priori un drame comme à Gênes est exclu. Mais la catastrophe qui secoue l'Italie a des répercutions de l'autre côté des Alpes. Le pont de Gragnac inquiète, plus que jamais, les riverains. Propriété de Toulouse Métropole, l'infrastructure fait l'objet d'un diagnostic. Le résultat doit être bientôt connu.
Toulouse Métropole n'exclut pas détruire le pont pour le reconstruire.
Voir le reportage d'Odile Debacker :