Une enquête a été ouverte ce jeudi 18 mai pour "dégradations de sépulture" après que six stèles chrétiennes et juives aient été vandalisées au cimetière de Noé en Haute-Garonne. Des actes que le ministre de l'Intérieur "condamne avec la plus grande fermeté".
Une enquête pour "dégradations de sépulture" a été ouverte et confiée à la gendarmerie de Carbonne, a appris l'AFP auprès du parquet ce jeudi 18 mai. En début de semaine, six stèles chrétiennes et juives avaient été découvertes vandalisées dans le cimetière de Noé, au sud-ouest de Toulouse.
Les faits se sont déroulés "en deux temps" en début de semaine selon le parquet. Une version confirmée par le maire de la commune. "Globalement cela s'est passé en deux temps, dans la nuit de samedi à dimanche, il y a eu une première dégradation. Ils ont dégradé et fait tomber des croix des concessions", avait précisé Max Cazarré à France 3 Occitanie.
"Nous n'avons pas d'éléments pour l'instant, comme il n'y a pas d'inscription sur ces tombes", a précisé le parquet auprès de l'AFP.
Gérald Darmanin condamne
Dans un tweet publié ce jeudi 18 mai, le ministre de l'Intérieur a déclaré condamner "avec la plus grande fermeté ces actes de vandalisme".
Ces profanations sont intervenues dans le cimetière de Noé alors que ce dernier dispose d'une portée mémorielle particulière. "Les communes de Noé et du Récébédou ont abrité pendant la seconde guerre mondiale des camps d'internement, depuis lesquels ont été déportés notamment de nombreux juifs vers les camps de la mort", a indiqué la préfecture.