Le club de football de Saint-Simon, à Toulouse, a lancé la semaine dernière une cagnotte sur Internet. Objectif ? Récolter 10 000 euros pour pouvoir acheter du matériel qui a été détruit, en juillet, dans un incendie criminel.
Le feu avait été allumé dans une poubelle, en juillet, et s'était rapidement propagé aux locaux du club de foot de Saint-Simon à Toulouse. Les dirigeants du club ont lancé, la semaine dernière, une cagnotte sur Internet avec l'ambition de réunir 10 000 euros, le préjudice étant estimé, selon le club, à 35 000 euros et l'assurance ne remboursant que 10 000 euros.
"Après l'incendie, il y a eu une vague de solidarité, explique à France 3 Frédéric Buigues, le président de l'Etoile Sportive. Les gens nous demandaient comment nous aider, voulaient nous donner de l'argent... On a alors mis en place cette cagnotte."
L'argent récolté sera utilisé pour racheter du matériel et des maillots. L'été, tout est stocké dans les locaux. Tout a brûlé. Même les derniers ballons neufs qui étaient arrivés la veille.
Les enfants mis à l'écart
Pour le club, qui compte près de 360 licenciés dont 250 sont des enfants, le préjudice est important. "On doit acheter ce que normalement on met plusieurs années à renouveler", soupire Frédéric Buigues. Pour l'aider, le club recherche un nouveau partenaire pour ses futurs nouveaux maillots.Le temps est compté. Le club ne veut pas mêler les enfants à ces problèmes lorsque la saison reprendra en septembre. "Nous, ce qu'on veut, c'est que dès le premier samedi ils puissent avoir des maillots", explique Frédéric Buigues. Les locaux seront détruits dans les jours à venir pour essayer de tourner la page.
Une enquête qui piétine
Mardi midi, la cagnotte publiée sur Leetchi avait réuni un peu plus de 800 euros, donnés par presque une trentaine de personnes.Dans le même temps, l'enquête ne semble pas avancer. "Elle n'aboutira jamais", se désole Frédéric Buigues. "Il faut comprendre que Saint-Simon, c'est comme un village, expose le président du club. Il n'y a pas que des footeux qui viennent ici..."