Un incendie s'est déclaré mardi en début d'après-midi dans le plus grand squat de Toulouse, avenue de Muret. 500 personnes ont été évacuées.
Le feu s'est déclaré en début d'après-midi, ce mardi 4 février 2020 dans le plus grand squat de Toulouse, situé avenue de Muret. Il s'est déclaré au deuxième étage du bâtiment avant de se propager au troisième. 100 chambres ont été la proie des flammes, sur un total de 275.
Plus de 90 sapeurs-#pompiers sont actuellement engagés sur un incendie qui s’est déclaré cet après-midi au 44 avenue de Muret à @Toulouse. L’avenue est fermée à la circulation. Merci d’éviter le secteur afin de ne pas perturber le travail des secours. pic.twitter.com/j5LwPVxmzv
— Sapeurs-pompiers 31 (@sdis31officiel) February 4, 2020
Un résident du squat a filmé ces images, pendant l'intervention des pompiers :
Un centre opérationnel pour coordonner les secours
La préfecture a ouvert un centre opérationnel départemental pour coordonner les secours.Le préfet s'est rendu sur les lieux.
La route de Muret a été coupée pendant plusieurs heures.
Incendie maîtrisé
La préfecture de la Haute-Garonne a annoncé un peu après 18h00 que le sinistre était maîtrisé. "Aucune victime n'est à déplorer pour le moment" précise-t-elle dans un communiqué. Une opération de reconnaissance était toujours en cours à 17h00.Le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de la Haute-Garonne, le SAMU et les forces de police sont toujours sur place pour sécuriser les lieux.
La question du relogement
Un recensement des personnes sinistrées était toujours en cours vers 18h00. Selon la Préfecture , les victimes sont en cours d'évacuation vers un hébergement d'urgence, en lien avec la mairie de Toulouse. Elles pourront récupérer leurs effets personnels dès que les conditions de sécurité seront réunies, indique la préfecture.
Le plus grand squat de Toulouse
Dans ce squat cohabitent environ 500 personnes, qui ont trouvé depuis plus de 8 mois refuge dans un ancien bâtiment EDF inhabité depuis 8 ans, la plupart demandeurs d'asile ou réfugiés.Une vingtaine de nationalités s'y côtoient et s'y entraident, épaulées par des associations..
La débrouille des résidents et l'implication de bénévoles associatifs ont permis de maintenir l'eau et l'électricité dans plusieurs parties de cet immense bâtiment, voué à une reconversion en appartements de luxe.
Voyez le reportage de Sophie Pointaire et Delphine Gérard :