L214 marche pour la fermeture des abattoirs à Toulouse

C'était, ce samedi 7 mai, la neuvième marche organisée par L214 à Toulouse pour l'abolition des abattoirs. Au-delà d'un nom symbolique, l'association appelle à la fin de l'exploitation animale, la chasse, la pêche et l'élevage.

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Ils étaient près de 300 selon les organisateurs à marcher du jardin Raymond VI jusqu'aux allées François Verdier à Toulouse. "Nous sommes abolitionnistes et réformistes. On appelle à l'abolition de l'exploitation, de la souffrance animale mais nous savons qu'il faudra passer par des étapes différentes pour arriver à un jour où cette exploitation sera illégale et nous regarderons notre époque comme indigne de notre humanité", explique Cécilia Auque, membre de l'association L214. 

L'abolition en ligne de mire 

L214 sait bien que les abattoirs ne fermeront pas grâce à leur marche mais l'intérêt pour eux est de mettre en lumière leur revendication. Néanmoins pour l'association la cause animale n'est pas perdue : "Les choses changent. Les politiques s'en saisissent de plus en plus, un parti a même été créé en 2016. Des grandes marques comme Subway, Lidl ou encore Brioche Dorée sortent de l'élevage intensif. Dans les grandes surfaces on trouve de plus en plus de simili carné ou de fromage. Dans les cantines ont a l'obligation de proposer un plat végétarien par semaine. Les choses changent. C'est plus que de l'espoir ce sont des faits".

Alors même si pour certaines entreprises les mesures pour la cause animale relève plus d'enjeux économiques qu'éthiques, pour L214 il faut encourager la végétalisation de notre alimentation en mettant la pression sur ces acteurs économiques. Pour des raisons climatiques, environnementales et sanitaires l'association estime qu'il y a urgence. 

"13 neuroscientifiques réunis à Cambridge ont révélé que les animaux ont les mêmes systèmes de conscience que nous qui leur permettent de ressentir la douleur, d'avoir conscience d'eux et aspirer à la liberté. Ils ont le même désir de vivre que nous. A partir de là il n'y a plus de moralité à les tuer", conclue Cécilia Auque. Pour l'association une seule solution : encourager les alternatives. 

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