Comme pour le premier tour et les jours suivants, un appel à rassemblement a été lancé à Toulouse pour ce dimanche 7 juillet au soir. Durant la semaine, la préfecture de Haute-Garonne a interdit à plusieurs reprises les manifestations non déclarées.
"Quel que soit le résultat des élections, prenons la rue contre l'État et ses délires sécuritaires, contre l'exploitation et contre le fascisme", peut-on lire dans un message publié dans l'après-midi de ce second tour des élections législatives. Un slogan déjà utilisé pour des tentatives de rassemblement lors de l'entre-deux tours à Toulouse.
Un collectif surnommé Tsunami Toulouse a appelé à un rendez-vous, dès 20h, au cœur de la ville rose, au niveau de Jean Jaurès. Le message vaut également pour lundi soir : "même heure, même endroit." Ce dimanche 7 juillet, 200 personnes se sont retrouvées dans le calme avant de commencer à se disperser vers 22h.
Crainte de débordements
Il y a une semaine, à l'issue du premier tour, une petite centaine de personnes s'étaient rassemblées dans le calme dans le quartier Claude Bernard à Toulouse (Haute-Garonne). Objectif affiché : "organiser la résistance populaire". Un dispositif conséquent des forces de l'ordre avait été déployé.
Ce dimanche 7 juillet, les sorties du métro ont été fermées à Jean Jaurès et Jeanne d'Arc, selon nos informations.
S'appuyant sur des débordements et dégradations lors de manifestations similaires, les 10 et 12 juin derniers, Pierre-André Durand avait, par la suite signé, un arrêté interdisant "les manifestations et rassemblements revendicatifs non déclarés, le lundi 1ᵉʳ juillet de 19h00 à 23h00 en centre-ville dans un périmètre délimité."
🚨 ATTENTION 🚨
— Ricardo Parreira (@ParreirRicardo) July 7, 2024
Sur le canal néonazi DAF, à nouveau des listes des manifs qui auront lieu ce soir sont partagées avec des consignes violentes pour mener des ratonnades.
Faites attention à vous.#legislatives2024 #ElectionsLegislatives2024 pic.twitter.com/6tfEkO87q1
Ce dimanche 7 juillet 2024, le ministère de l'Intérieur a lancé des alertes quant à "de possibles troubles à l'ordre public". Toulouse fait partie des villes sous surveillance.
Des banderoles déployées à Auch
Dans le Gers, à Auch, des banderoles portant des slogans antifascistes ont été déployées peu après 19h.
"Nous sommes tous antifascistes", pouvait-on lire au-dessus de quelques personnes rassemblées calmement.