Moins de deux heures après le début de la manifestation en hommage à Rémi Fraisse et contre le barrage de Sivens, les forces de l'ordre ont lancé les premières offensives.
Gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes, fumigènes, cocktails molotovs et voiture incendiée : la manifestation interdite par la préfecture de Toulouse a dégénéré, après avoir pourtant débuté dans le calme.
Scènes de guérilla maintenant sur les allées Jean Jaurès. #toulouse #sivens #Fraisse #LT pic.twitter.com/7rwwdUnnhg
— Fabrice V A L E R Y (@FabValery) November 8, 2014
Ordre de dispersion. #Toulouse. #sivens. #LT. pic.twitter.com/pK3O0l108F
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Plus de 500 manifestants s'étaient d'abord réunis dans le calme dès 14 heures sur la place Jean Jaurès. C'est aux alentours de 15 h que tout s'est accéléré. Un premier groupe de manifestant s'est dirigé vers le nord des allées Jean Jaurès dans le but de rejoindre la médiathèque. Ce nouveau tracé de manifestation aurait été accepté par la préfecture de Toulouse, selon un responsable du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).
En chemin, ils ont été stoppés par des cordons de CRS. "La manifestation est illégale, reculez" pouvait-on entendre . Parmi les manifestants, certains continuaient à jouer de la musique, d'autre restaient assis pour montrer leur mécontentement.
Les CRS ont été les premiers a lancé l'offensive contre les manifestants, ayant eu pour ordre de disperser les manifestants.
Les pompiers sont arrivés sur place pour arrêter les incendies. Une centaine de manifestants reste présente, sur place.Premières lacrymogènes pour faire reculer les manifestants. #toulouse #sivens #Fraisse #LT pic.twitter.com/FV7H7DCJMI
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