Plus de 500 manifestants anti-barrage de Sivens réuni à Toulouse malgré l'interdiction de la préfecture

Entre 400 et 600 personnes se sont réunies au métro Jean-Jaurès, dans le centre-ville de Toulouse. En face, les forces de polices ont été déployées en nombre pour éviter tout débordement : ils étaient environ 400.

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Soutien à la famille de Rémi Fraisse, jeune de 21 ans tué par une grenade offensive lancée par un gendarme mobile sur le site de Sivens, protestation contre les violences policières ou encore opposition au projet de barrage de Sivens : chacun manifestants a sa (ses) raison(s) pour manifester.

L'esplanade Jean Jaurès, était noire de manifestants hauts en couleur, qui se sont déplacés malgré l'interdiction de la manifestation prononcée par la préfecture de Toulouse, hier, vendredi 7 novembre.


Pas de casques ni de parapluies qui pourraient être utilisés comme projectiles dans les mains des manifestants mais plutôt des drapeaux du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), ou encore des tracts d'encouragement destinés à ceux qui ont décidé de braver cette interdiction :







La préfecture de Toulouse avait interdit cette manifestation - fait rarissime -, par crainte de débordements. La semaine dernière affrontements entre plusieurs groupes de manifestants et les forces de l'ordre, dégradations sur du mobilier urbain, des vitrines ou des poubelles avaient en effet suivi la manifestation organisée le 1er novembre dernier.

Certains manifestants ont voulu aujourd'hui "rassurer" les forces de l'ordre :



Dès ce samedi matin, les camions de CRS sont arrivés. La police municipale s'est à son tour positionnée en renfort, accompagnée de la BAC et de gendarmes mobiles. Les forces de l'ordre ont été déployées en nombre pour bloquer l'accès au centre-ville aux manifestants.

Dans la semaine, un groupe facebook intitulé "personne n'aime la police" appelait en effet les manifestants à venir protégés avec "des casques, des masques, des parapluies".
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