Le préfet de la région Occitanie a fait un point sur le plan de financement du GPSO (Grand projet du Sud-Ouest). Les lignes TGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne seraient presque sur les rails. Sur les 14 milliards que coûte le projet, reste seulement 2,4% du budget à trouver.
"On n'est pas loin du but". Le préfet de région Occitanie, Etienne Guyot, s'est montré optimiste lors de son point presse destiné à présenter l'état de financement du GPSO (Grand projet du Sud-Ouest).
Un projet estimé à 14 milliards d'euros pour lequel l'Etat s'est engagé à financer 40% et l'Europe 20%.
Les collectivités territoriales doivent donc payer les 40% restant.
23 collectivités se sont engagées à financer la LGV
Seul le département du Lot-et-Garonne et la communauté d'agglomération du Grand Dax ont refusé de mettre la main à la poche.
L'ensemble des autres collectivités territoriale, 23 au total, se sont engagées à apporter leur soutien financier au GPSO.
Ainsi, une enveloppe de 5, 262 milliards est désormais garantie par ces acteurs locaux, ce qui représente 94% des financements territoriaux.
Pour boucler le plan de financement des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne reste désormais 235 millions d'euros à trouver ( soit 2,4% du budget total du GPSO).
"Le verre est au trois quarts plein, et non au quart vide. Il faut désormais que les collectivités territoriales prenennent leurs responsabilités et fassent des propositions", a estimé Etienne Guyot.
Le préfet de région a d'ailleurs souligné que le gouvernement s'apprêtait à transmettre au Conseil d'Etat le plan de financement bien qu'il ne soit pas totalement finalisé.
Le signe, sans doute, que la LGV n'a jamais été en aussi bonne voie.