Nouvelle garde à vue infructueuse dans l'enquête sur le meurtre de Patricia Bouchon

Un homme de Villematier (Haute-Garonne) a été placé en garde à vue puis relâché au bout de deux jours, sans charge retenue contre lui. L'enquête sur le meurtre de Patricia Bouchon continue. 

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Les gendarmes viennent d'entendre un homme en garde à vue pendant deux jours dans l'enquête sur le meurtre de la joggeuse Patricia Bouchon en février 2011 près de Toulouse, indique l'AFP.

Aucune charge n'a été retenue contre le gardé à vue, qui a été relâché jeudi matin, a indiqué à l'AFP le procureur de Toulouse Michel Valet. Selon une source informée, l'homme entendu par les gendarmes de la section de recherches de Midi-Pyrénées habite la localité de Villematier (Haute-Garonne), où le corps de Patricia Bouchon a été découvert.

Une dizaine d'individus ont été placés en garde à vue dans ce dossier avant d'être mis hors de cause.

Âgée de 49 ans, Patricia Bouchon, secrétaire dans un cabinet d'avocats toulousains et mère de famille sans histoires, était partie le 14 février 2011 vers 04H30, comme chaque matin, faire son jogging autour de Bouloc, à 25 km au nord de Toulouse.

Cette femme mince d'1,60 mètre et 50 kilos, aux cheveux châtain clair, n'est jamais revenue. Son corps n'a été retrouvé qu'un mois et demi plus tard dissimulé dans un conduit d'eau sous une petite route à 14 km de chez elle. Patricia Bouchon avait les vertèbres et le crâne enfoncés par des coups. Son meurtrier avait aussi essayé de l'étrangler, mais n'aurait pas abusé d'elle.

Depuis, les enquêteurs travaillent sans relâche pour identifier son meurtrier: ils disposent d'un ADN partiel, de traces de pneus, de témoignages et même d'un portrait-robot.

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