Si la direction a revu à la baisse ses demandes pour l'accord de compétitivité chez Eiffage construction Sud-Ouest, les menaces qui planant sur la moitié des emplois n'ont pas disparu. Une nouvelle grève est observée ce jeudi.
Si la proposition d'accord sur la compétitivité soumise par la direction régionale Sud-ouest d'Eiffage construction a été revu à la baisse, les menaces en cas de non-signature n'ont pas évoluées selon la CGT.
Il y a une semaine, la direction parlait de supprimer 700 emplois, soit la moitié des effectifs si les partenaires sociaux ne signaient pas un accord prévoyant que les salariés travaillent 42 heures payés 35. Si la proposition est passée de 42 heures à 37.5 heures, le chantage aux licenciement persiste d'après le syndicat.
Une journée de grève a déjà été observée le 29 septembre dernier pour dénoncer la chose. D'autant que la direction nationale du groupe envisagerait d'étendre cet accord aux autres régions.
D'après la CGT, la suspension du chantier de la Toulouse School of economics est un des facteurs qui expliquent la situation chez Eiffage (alors même que le groupe de construction affiche de bons résultats) Une suspension due, selon les grévistes à une mauvaise gestion d'Eiffage et à des commandes publiques en baisse en raison de la réforme territoriale notamment. les salariés entendaient aller manifester dans la journée au congrès des régions de France qui se tient en ce moment à Toulouse.