"On attend de savoir ce qu'il s'est passé" : soignants et syndicats sidérés quatre jours après la mort d'un interne

Après la mort d'un interne âgé de 26 ans au CHU de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne), une réunion s'est tenue entre direction et syndicats. Selon une représentante de la CGT, l'autopsie a eu lieu sans que les résultats ne soient connus. Les soignants sont forcément sidérés par ce drame.

La douleur est toujours aussi vive dans les couloirs du CHU de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne), quatre jours après le décès d'un interne âgé de 26 ans, retrouvé inanimé dans une chambre de garde à l'hôpital Pierre-Paul Riquet. Les syndicats du CHU sont à la fois touchés et en recherche de réponses après ce drame. 

"Difficile d'en dire quelque chose"

C'est le cas d'Edith Vauclare, infirmière et représentante Sud Santé Sociaux. Même si son service n'est pas en lien avec celui des urgences, elle fait part de sa stupeur. "Ce genre de nouvelles sidère toujours. C'est toujours grave, toujours très triste. C'est difficile d'en dire quelque chose" développe-t-elle. 

Comme de nombreux soignants, elle est en attente d'informations supplémentaires à propos des circonstances du décès qui demeurent toujours inconnues. "On attend de savoir ce qu'il s'est passé" répète-t-elle.

Une réunion pour, entre autres, éviter les rumeurs

Ce vendredi après-midi, une réunion s'est tenue à l'hôpital entre la direction et la CGT. Le but : identifier comment ce drame a été traité, et si les autres soignants ont bien été pris en charge sur le coup. "Cela a l'air d'avoir été le cas" indique Pauline Salingue, représentante CGT et éducatrice spécialisée, présente lors de cette réunion.

Selon elle, l'autopsie a eu lieu, mais les résultats ne sont pas révélés. "Quelles que soient les origines du décès, on souhaite que cela soit reconnu comme un accident du travail. C'est une question de principe, la Loi le stipule" martèle-t-elle.

Lors de cette entrevue avec la direction, elle a soulevé l'importance que la nouvelle de ce drame soit transmise à tous les agents de l'hôpital, pour éviter "les rumeurs" et que "tout se raconte". 

L'enquête a été confiée au parquet de Toulouse. Sollicité, il n'était pas en mesure de nous répondre au moment de la publication de cet article. 

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