Pyrénées : les recherches continuent pour retrouver la randonneuse britannique disparue depuis le 22 novembre

La jeune Anglaise de 37 ans partie randonner trois jours dans les Pyrénées le 22 novembre n’a plus donné de ses nouvelles. Depuis l’alerte lancée par son conjoint le 25 novembre, les équipes de secours en montagne poursuivent les recherches. 

Ester Maria D. avait entrepris le 22 novembre dernier une randonnée depuis le versant espagnol des Pyrénées. Son raid en solitaire devait durer trois jours.
Sans nouvelle de sa compagne le jour supposé de son retour, son mari avait alerté les secours espagnols le mercredi 25 novembre.

En collaboration avec les équipes de la Guardia civil, les gendarmes du PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne) de Bagnères-de-Luchon (31) et la CRS de Luchon ont quadrillé ces 10 derniers jours la zone de recherche, sur la base de l’itinéraire initial de la jeune femme.

Une zone de haute montagne technique et particulièrement escarpée

Elle devait effectuer une boucle autour du Pic de Sauvegarde, 2.738 mètres. 

Du port de la Glère au port de Vénasque (versants français et espagnol) et le chemin de l’Impératrice, tout ce secteur a été ratissé par les équipes de secours au sol ou à l’aide de l’hélicoptère de la gendarmerie.

Joint par téléphone, l’adjudant-chef Pierre Gaillard du PGHM directeur de l’enquête, nous informe que les recherches continuent sur l’une des dernières zones à explorer.
Ce lundi 30 novembre, soit près de 10 jours après la disparition, un important dispositif humain et aérien a été mis en place, sans aucun résultat.
 

AVIS DE RECHERCHE. Nous recherchons activement Ester Maria D., 37 ans, de nationalité anglaise. Cette randonneuse partie...

Publiée par PGHM Luchon sur Vendredi 27 novembre 2020

La jeune randonneuse est vêtue d’un anorak sombre et d’un sac à dos gris, il est donc d’autant plus difficile de détecter sa présence dans ces conditions hivernales.
Même si la météo était plutôt clémente jusqu’en milieu de semaine, la neige tombée ce vendredi entre 2.000 et 2.500 mètres d’altitude complique les recherches.
 
Une réunion ce matin entre les unités de secours du PGHM et le CRS devait déterminer le dispositif et le nombre de personnels à déployer sur la zone ce mardi.

Le mauvais temps devrait s’installer sur les sommets des Pyrénées. Le froid et la glace en altitude vont contrarier les espoirs des équipes de secours de retrouver la jeune femme vivante.
 
 
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